Photos de la 1ère journée : A vos marques, Partez…
Je vous présente les photographies que j’ai prises lors du championnat. J’ai essayé d’organiser leur présentation dans l’ordre de leur déroulement ainsi que leur légende pour faciliter leur sélection. Les photos sont présentées quasiment brutes et feront l’objet d’un traitement (amélioration de la luminosité, de la colorimétrie, du contraste, recadrage…) lors de la cession pour une présentation plus avantageuse.
La légende de chaque photo se présente sous la forme suivante : V est suivi du numéro de la photo / Dossard 1234 correspond au numéro du dossard s’il est connu (lorsque je n’ai pas pu identifié le numéro de dossard, aucun numéro n’est indiqué ou remplacé par un ? ) / X Série(s) correspond au nombre de séries de photos disponibles dans le type de l’épreuve (saut, course…) et la catégorie concernée ou l’athlète photographié / Y Photos détaille le nombre total de photos disponibles dans l’ensemble des séries identifiées précédemment.
Ces photos ne sont pas libres de droits…Elles sont le fruit de journées de travail tant lors de la prise de vue que lors de leur traitement et de leur diffusion. Pour en disposer et en exploiter les droits dans les meilleures conditions, vous pouvez me contacter par courriel à l’adresse suivante : fgphotograf@gmail.com. Je me ferai un grand plaisir d’échanger avec vous sur les modalités de cession de celles-ci.
Merci aux athlètes, aux organisateurs, aux bénévoles… et bon voyage dans l’effort d’un jour que j’ai essayé d’immortaliser au mieux..
Après le cocktail de fin d’année, il est habituel de souhaiter à tous une bonne et heureuse année…. La plupart du temps cette annonce est suivie de belles intentions et également de bonnes résolutions… Voici les miennes pour cette nouvelle année…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Au commencement
Alors que cette année soit..
1 Plutôt cocooning…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Cocooning ou pas…
2 Plutôt sans effort…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Sans effort ou pas…
3 Plutôt colorée…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Colorée ou pas…
4 Plutôt bien accompagnée..
Mes bouteilles à la mer 2025 : Seul, à 2 ou plus…
5 Plutôt fructueuse…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Fructueuse ou pas…
6 Plutôt constructive…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Constructive ou pas…
7 Plutôt ingénieuse…
Mes bouteilles à la mer 2025 : Ingénieuse ou pas…
Bonne et heureuse année à tous….
Toutes les photos et tous les textes sont couverts par le droit d’auteur.
Etre accrédité commence ainsi : Rendez-vous un peu avant l’épreuve pour la présentation des consignes et la distribution des chasubles… de couleur bleue ou blanche . Blanche pour les anges qui peuvent se poser ou poster sur la piste… et bleue pour les autres… Comme je suis un garçon réaliste mais à tendance optimiste… j’ai eu une chasuble… bleue. L’avantage par rapport au photographe-spectateur : on est « invité », on peut acquérir des ailes et devenir blanc s’il y a peu de monde sur la piste… puis les accès aux arrière-cours telles que la salle de presse, un vestiaire mais également la salle d’échauffement, le couloir des artistes pour les interviews, au demeurant extrêmement intéressant, sont ouverts.
Moi en chasuble…
La piste aux étoiles
La salle est grandiose… c’est ma deuxième participation à des championnats de France d’athlétisme mais la première fois en salle.
La porte aux étoilesLa piste aux étoiles
Je commence par faire le tour des installations, voire les angles pour les prises de vue, avec quelques photos de la salle… comme un vrai pro 😉 sous le regard d’un public qui s’installe.
Encore un peu plus près
Au départ
Et l’arène s’ouvre
A 13h15, La corne de brume retentit… Les personnalités locales, Monsieur Le Maire de Miramas et le représentant de la Métropole ainsi que le président de la Fédération Française d’Athlétisme prennent successivement la parole…
Les premiers athlètes ouvrent le bal. Il s’agit des candidats au titre de champion de France du concours combiné homme, l’heptathlon. Pour cette première épreuve, ils se dirigent vers la ligne des 60 m. Placé face au départ, un peu en hauteur, je prends, dès le retentissement du starter, un coup de fusil en pleine face.
Premier départ
Tout est fulgurant… un coup à 6 « balles » vient d’être tiré. A peine les premières impulsions prises pour s’extirper des starting-blocks, ils franchissent déjà la ligne d’arrivée.
Et de deuxAprès l’effort le réconfortŒil du sportif entre chrono et concurrence
Le tempo de ces championnats est ainsi annoncé…
Les différentes partitions se mettent en musique
Pendant que ces mêmes athlètes prennent place au bout de la piste d’élan pour préparer le saut en longueur, de l’autre côté de la salle, des jeunes femmes traversent les couloirs de course pour rejoindre l’aire du lancer du poids.
Les sauts d’entraînement s’enchaînent pour le concours homme pendant que les athlètes féminines sont présentées au public, comme avant toute compétition.
Echauffement en longueurPrésentation d’avant-épreuve
Des deux épreuves, le saut en longueur me paraît le plus intéressant à photographier ainsi qu’à regarder car les images peuvent être différentes même si l’angle de prise de vue est identique. Les attitudes, les manières de sauter sont propres à chaque athlète, correspondant à une signature.
Premier pas Premier SautPremier envolPremier atterrissageA la recherche de la marque
Mais, pour ce type d’épreuve, je préfère la proximité… offrant un point de vue plus spectaculaire… n’étant alors pas gênés par les équipements de contrôle.
Aller plus haut
Mais cela sera pour une prochaine fois… avec une chasuble blanche… croisant les doigts.
Puissance et élégance…
Retour aux épreuves qui ont déjà effacées quelques essais et notamment celle du concours féminin du poids qui voit les sphères lancées par ces dames s’envoler avec élégance et puissance.
La quadrature du cercle du lancerAu commencementArabesque d’élanPercutantTourne, tourne, tourne..Le dernier tourDernière pousséeAlea jacta est
Envolées élégantes
Alors que le chariot des poids prenant la direction du vestiaire sonne la fin de l’épreuve du lancer pour les dames, leurs consœurs se présentent devant la barre du sautoir pour prendre un peu de hauteur. Le périple des athlètes commence par… Soit à leur grande joie, lorsqu’elle passe au-dessus de la barre, soit à leur grand désespoir, quand la barre est trop proche d’elle ou tout juste à côté…
Un peu de concentration pour…Un passage à petite hauteurEt quand la barre trembleVisualiser…Pour un bis repetitaPour que le passage se fasseAvec un conseil de plusA quelques pas du dernier envolUne extension pour passerPour un passage au millimètre…de quelques centimètres de plus
Bien que seule face à la barre, elle n’en demeure pas moins accompagnée…
A chacune son conseilEt de bon aloi
Les épreuves s’enchainent et les genres se mêlent
L’animation de la piste s’effectue de façon crescendo. Les athlètes hommes de l’heptathlon rejoignent l’aire du lancer du poids, pendant qu’au loin les candidates d’une première série se préparent à courir le 400 m.
Génuflexion d’avant lancer ou…Dernier conseil avant le grand… lancer
Le silence – à titre relatif – demandé par l’animateur, se fait dans la salle et sur les autres aires en compétition suspendu aux ordres du starter.
Bang…
Premières foulées
L’impression de vitesse est déjà perceptible dès la sortie de virage…
A pleine vitesse
Deux petits tours et la course s’achève dans la liesse d’un public vivant l’instant de la victoire…
Bis repetita… me voilà rechausser les crampons pour aborder une nouvelle aventure… cette fois-ci en indoor et non en outdoor… Sur un air de Lizzy Mercier Desclaux, je vais cogiter pendant ces deux prochains jours sur la question : où sont passées les gazelles ? Bienvenue aux championnats de France Elite en salle… au stadium Miramas Métropole 2019. Premiers éléments de réflexion juste après ces pointillés…
La cour des grands…Conférence de presse : L’aventure commence…Championnat de France Elite Miramas, un savant mélange entre sponsors – organisateur – publicParoles de sportifs…Réflexion de sportifs…Photo « de famille » des Championnats de France Elite Indoor Miramas 2019 J-1Interview Sur fond de StadiumArène des dieux du stade… Le sésame…
Depuis un mois, le passage à l’année 2022 m’a conduit à quelques réflexions, pensées et espérances que les photos invitent à lire et que les textes proposent à voir, à vivre… à prendre avec soi…
Du dernier jour de 2021
Un voyage dans une année qui va passer pour une année à dépasser…
2021, à la veille 2022
Aux premiers jours de 2022
Un billet pour un voyage dans une année qui demande qu’à être inventée
Les premiers chars US arrivent… Je répète… Les Américains sont là…
Télégramme de l’état-major des Alliés Stop
Hôtel D’Angleterre Stop – Le premier char roule dans Salon-de-Provence Stop
Quand la couleur s’habille en noir et blanc
Premiers messages qu’auraient pu télégraphier les FFI… Mais nous sommes bien en 2019, 75 ans après le débarquement que la commune célèbre ce jour.
Préparation…
A mon arrivée, sous un ciel menaçant, les équipages s’habillent, bichonnent leur machines, s’impatientent… et, sous le compte à rebours de l’animateur,
Let’s go
Le vrombissement des véhicules se fait entendre pour le bonheur de tous… Le cortège se met en marche serpentant dans la foule sous les mesures de la fanfare… Les véhicules défilent et les hommes paradent le long du cours Gimon dans les bruits des sirènes et les vapeurs d’essence typiques de l’époque… comme un écho aux deux coups de tonnerre qui se font entendre… Toute cette animation se dirige vers la place Morgan pour prendre ses quartiers du soir mais également pour se protéger de la pluie…annoncée.
Discours officiel
Bien protégé par les fleurs suspendues, l’ange de la fontaine regarde alors le discours des officiels… qui n’ont que les parapluie pour les abriter…
Discours officiel
La pluie ne tarde pas… mettant un coup frein à la soirée, sonnant la dispersion du public comme une traînée de poudre qui s’enflamme et la prise d’assaut des salles intérieures des restaurants…
Pas tout à fait ! Bien que la pluie demeure persistante pendant plus d’une demi-heure et que le ciel reste inquiétant, la Libération ne pouvait pas se faire que sur Terre… Les cieux devaient alors se libérer… Ainsi soit-il, Mon Fils ! Et le soleil a chassé la pluie disait l’araignée Gipsy.
Ainsi, je vois, à l’abri d’une devanture de magasin, le flux des gouttelettes d’eau et leur bruit s’estomper…pendant que le ciel prend des couleurs de victoire.
Quand la Libération gronde même dans le ciel
La pluie oubliée… Direction la place Morgan en suivant les pavés luisant de ce vernis déposé par la pluie…
Le retour de la cavalerie…
La cavalerie est là… du moins celle de 1940…alignée et coiffée de ces perles d’eau… sous les lumières d’un soleil qui tarde à se coucher afin de profiter du programme de la soirée…
A Star is born
Déambulation des spectateurs, discussions avec et entre passionnés de l’époque, séances photos… le temps s’égraine… entre jeu d’enfants et jouets de grandes personnes jusqu’au départ des engins.
Entre jeu d’enfants et jouets de grandes personnes…
Phares allumés, ils quittent la scène…
Sur le départ
Le débarquement s’achève et les véhicules embarquent…
Un petit tour et puis…
Un autre spectacle tout aussi retentissant…
Mais la place ne reste pas libérée si longtemps… Une batterie commence à se laisser entendre. Le Groupe Almeras a pris position…. Au temps des balances succède celui des artistes qui envahissent la scène. D’abord en duo…
Célébration à deux
Puis en bataillon…
Cabaret à plusieurs
Pour poser une voix et des cuivres très soul
En avant la musique
Quand les canons s’en mêlent…
Soudain, un bruit de canon retentit et interrompt la liesse…
Premier assaut
Le stade est pris…
Salves de toute part
Mais la ville résiste
Toujours là
Cette fois-ci il s’agit plus d’un spectacle que bruits de bottes… heureusement…
The show must go on…
Alors le cabaret reprend avec ses habits extravagants…
Cabaret quand tu nous tiens
Ses artistes polymorphes se transformant même en Adèle et Roméo
Comme chaque premier de l’an, j’ai pris l’habitude de me déplacer avec mon appareil photo à portée de main en toute occasion pour fixer sur la pellicule toutes les émotions, les envies et les images qui préfigureraient la palette de couleurs accessibles pour l’année à venir…
Les images prises ce jour peuvent devenir illustration, message et carte de voeux, message et 2018 ne semble pas y déroger.
Que cette année soit réjouissance, envie et projet… Avec une déclinaison au pluriel, cela serait alors parfait…
Aussi, quel meilleur spectacle que celui offert par la lune ce premier de l’an, embrassant notre Terre au plus proche. La notion de rapprochement m’ayant séduite comme message… cette petite série tente de l’illustrer.
Rendez-vous avec la lune quelque part en France
De plus, cette série a le mérite d’avoir un caractère ludique, en vous invitant à deviner d’où elle a été prise… quelque part sur la Côte d’Azur…
En attendant la lune…Pas à pasSous ton Reg’artUn drone sur la villeQuand la lune a rendez-vous avec un droneNice isn’t so NiceDernier clin d’oeil
Aujourd’hui est mon second jour dans ce delta…. En sus des merveilleux conseils du réceptionniste de l’hôtel, je décide, vers les 10h00, de me rendre au centre ornithologique «Casa de fusta». Comme tous les chemins mènent à Rome… ou plutôt à la “ Casa de fusta ”, j’ai choisi de faire quelques détours afin de découvrir les routes, les guets… en fait de faire ma propre expérience du delta… me l’approprier. Ainsi, je n’ai pas découvert de sites ornithologiques exceptionnels mais que du merveilleux pour les yeux d’un enfant que je suis resté… d’un amoureux de la nature que je suis devenu… pour un hédoniste de la vie que je cultive… J’ai découvert en y allant un canal à échasses blanches…
Canal à échasses
“ Casa de fusta ”
La journée commence bien… bien que le centre semble s’être transformé en un point d’information… et qu’en fait, je me suis réellement égaré…
Le point d’information se situe en fait entre deux étangs connus pour leur faune… l’Encanyiassada et le Tancada.
L’accueil est très agréable… mais je ne sais pourquoi impossible de faire appel à un mot d’espagnol appris en une semaine… ni même d’anglais… étrangement… Heureusement que la jeune fille parle espagnol qu’elle complète de quelques mots empruntés à la langue de Shakespeare pour éclaircir les mots d’espagnol échappant à ma compréhension…
Elle me confirme les indications que l’on m’avait déjà données à l’hôtel. De plus, elle m’a présenté un site à ne pas manquer : els ports… Avec toutes ces informations, je voulais rejoindre l’hôtel mais je me suis dit que je passerai bien par le canal à échasses blanches histoire de… faire quelques photos. En fait, mon canal à échasses atteint un méandre… devenu de ce fait un méandre… à échasses. Elles se situent un peu loin mais elles sont belliqueuses et très actives… une motivation supplémentaire pour y rester malgré une lumière assez dure.
Au pays des hirondelles
Pas de regret… En m’attardant à les photographier, j’ai remarqué qu’un certain nombre d’hirondelles faisait d’incessants aller et venues… Le tout ponctué de cris d’un volume sonore important par moment. Y aurait-il une caverne d’hirondelles sous mes pieds… ben oui… mais pas sous mes pieds… juste à côté de moi.
H comme… Hirondelles
En fait, une martellière fait office de refuge… même aux moineaux.
Moineau des villes et Moineau des champs
L’échelle qui sert à descendre pour l’entretien constitue un formidable perchoir et un formidable reposoir pour la photographie. Mais, pour cela, il faut que je grimpe sur la portière de la voiture pour effectuer un bon cadrage…
Hirondelle espagnole
En autre glaréoles et …
Dans ce ballet entre un nouvel invité. Il ou plutôt elle me nargue par sa proximité, sa vitesse et ses brusques changements de direction qui la rendent insaisissable… ce n’est pas moi qui l’ai dis, seulement mon autofocus. Cet invité est une sterne pierregarin qui a, selon l’individu, revêtu son habit nuptial…
Le passage
Matinée enrichissante… retour à l’hôtel… mais pas sans mal. Quelques centaines de mètres plus loin, sur les berges entre les échasses blanches, une silhouette fait écho à mon passé de photographe… Impossible ou plutôt improbable… et non chanceux simplement… A moins d’une dizaine de mètres sur la berge opposée du canal, une glaréole à collier pose, ne pensais-je, que pour moi… ben non ! Il y en avait deux.
Et d’une….
Malgré une lumière qui n’est pas à leur avantage, je les suis en voiture à coup de marche arrière et de marche avant au gré de leurs mouvements.
Et de deux
Une demi-heure passe et puis mes modèles s’en vont…sur un air de printemps
Décidé à poursuivre mon trajet le long des berges, la ronde incessante des sternes pierregarin m’accompagne. La proximité, la vitesse de leur vol et des brusques changements de directions laissent parfois perplexes l’autofocus de l’objectif. Histoire de ne pas rester sur ma faim, je décide de le tester sur… une échasse blanche et deux bergeronnettes des ruisseaux…
Le printemps des ruisseaux
Après quelques réglages différents, mes modèles me rassurent sur la pertinence de mes réglages initiaux… dirais-je que cela était dû à la « brume atmosphérique » liée à une chaleur excessive…
Arrivée du printemps
Faute de munitions, les photos cessèrent… Retour à l’hôtel…
Avec encore des surprises sur le retour
Pas tout à fait. Un Ibis falcinelle me fait de l’oeil quelques mètres plus loin…
Pose pour le photographe
et je me laisse séduire le temps de quelques secondes et de trois clichés. Cette fois la journée photographique s’achève… Retour à l’hôtel où un accueil sympathique et un repas très agréable m’attendent….
L’appel du soir
Après une après-midi de visionnage et un peu de repos, je décide de profiter du beau temps en prenant la direction de l’observatoire de la Tancada vers les 17h00. Le trajet se passe sans embuche mais également sans prise de vue… comme disait Renaud trop de vent… l’eau était trop humide. L’observatoire passé, je prends la direction de Poblenou quand un chevalier gambette me fait signe entre deux coups de bec dans le sable à la recherche de nourriture…
Bien sûr, il est très impoli de refuser une telle invitation. Le temps voilé motive la poursuite de mon chemin vers Poblenou. Mais, pas d’autre invitation sur l’aller comme sur le retour vers l’hôtel par le chemin inverse… jusqu’à la gracieuse marche d’une aigrette gazette posant délicatement une patte après l’autre pour éviter de signaler sa présence aux poissons.
Ecume des canaux
Je m’attarde un certain temps… ma présence ne semblant pas déranger. Cependant, toute promenade à une fin… et l’oiseau s’envole…
Alors, deux choix s’offrent à moi : retourner à l’hôtel par l’observatoire de la tancada ou prendre la direction de la Punta de la Banya pour prendre la piste de sable qui y mène… Que faire?
La luminosité est oscillante… Ombres et lumières se chassent alternativement, stigmate d’un soleil couchant qui joue à cache-cache avec les nuages.
L’appel du large
Trop tôt pour rejoindre l’hôtel… alors départ pour le rodéo sur la piste de sable… Un peu de crainte apparaît quand j’aborde les premiers mètres de piste… la piste est bien damnée… la circulation est ainsi aisée. Je ne suis pas seul sur la piste. Des véhicules me précédent mais me suivent également… nous sommes assez nombreux sur le trajet… alors je suis le flux sans savoir où il me mène… il sera toujours temps de faire demi-tour si le trajet me semble long…
Pour l’instant, le chemin se poursuit de façon très agréable bordé à droite par quelques dunes qui laissent au loin entrevoir la couleur bleue azuréenne de la Méditerranée et à gauche par de vastes plages de sable sur lesquelles semblent naviguer au loin des kitesurf…
Moins de 5 minutes après avoir pris el sendero de Playa, le paysage laisse place à un grand parking protégé un auvent en bois… puis à un plus petit parking qui vient s’échouer devant un baraquement de type container métallique. Je sors de mon véhicule… fais quelques mètres… puis m’arrête… Pas à réfléchir, je fais demi-tour pour prendre le boîtier… et quelques filtres.
Dissimulé derrière les parois de ce container, un paysage particulier se dévoile… En effet, ce dernier abrite un bar jouxtant un quai qui se prolonge par un ponton.
Au bout…
Après le quai, une plage de sable que l’eau vient recouvrir au gré d’une petite marée. Et au loin, le soleil se couche derrière les montagnes du parc Els ports… déclinant dans une gamme de tons rose pastel les crêtes et les formes des nuages.
L’endroit est magique et je le conseille à tout le monde afin d’admirer un coucher de soleil particulier… je ne suis pas le seul à penser cela. Des couples de tout âge, main dans la main ou appareil photo à la main, arpentent le quai ou le ponton… se désaltèrent, assis sur des chaises longues face au spectacle couchant de la nature… appellent enfants ou petits-enfants devenus ombres chinoises dans un décor de théâtre non plus japanisant mais espagnolant…
Fin de soirée ébroise
Quelle autre ambiance aurais-je pu espérer pour mettre un point final à ce deuxième jour de voyage photographique…